yes we cannes


alors que spike lee aurait dû remettre la palme d’or ce week-end (23-24 mai 2020) et que l’événement restera palme morte jusqu’en 2021, peut-être est-il intéressant de rappeler comment est né le plus grand festival de cinéma du monde… Lire la suite « yes we cannes »

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oscars 2014: le palmarès


l’autre événement de ce week-end, après la 39ème cérémonie des césar, vendredi à paris, était la 86ème cérémonie des oscar, dimanche soir dans la cité des anges, animée par la célèbre (outre-atlantique) présentatrice ellen de generes, qui fit parler d’elle en son temps pour son homosexualité affichée, déclarée et assumée. bénéficiant d’une immense popularité, et donc d’un très gros capital sympathie, elle a rendu la salle hilare dès les 10 premières secondes. le ton était un peu différent et la « qualité de la drôlerie » s’est maintenue jusqu’à la fin. l’humour était fin et très bien senti, et les gags très surprenants pour un événement de cet acabit. exemple: ces pizzas, qu’elle a commandées en direct pour les gens qui n’avaient pas mangé avant la cérémonie (leur demandant même de payer le livreur de pizzas (mdr) car elle n’avait pas d’argent sur elle), les selfies avec les stars qu’elle a faits avec son samsung (sponsor de la soirée, comme par hasard) et qui ont été retwittés jusqu’à 2 millions de fois. exeunt donc les dérapages incontrôlés de ricky gervais en 2011 (qui a d’ailleurs été effacé de la liste des maîtres de cérémonie et dont on n’entend plus parler depuis). là aussi, comme à paris, le palmarès a réservé quelques surprises. en effet, si le splendide gravity d’alfonso cuarón était nommé dans 10 catégories (et qu’il s’est imposé dans 7, même si sandra bullock aurait bien mérité la récompense suprême), american bluff de david o. russell, lui aussi cité 10 fois, est par contre rentré bredouille (eh non jennifer, le doublé, ce sera pour une prochaine fois). je suis très content que cate blanchett ait obtenu la statuette, c’est une actrice magnifique et sa performance dans blue jasmine emporte le film dans vers des sommets insoupçonnés (même de woody allen). voici donc le palmarès…

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césar 2014: le palmarès

 

César 2014

samedi soir, le président françois cluzet a fait un discours d'ouverture sur la sincérité, la loyauté et l'honneteté. même si c'est devenu un leitmotiv dans ses interviews, il n'est jamais mauvais de le rappeler, surtout je pense dans un milieu comme le cinéma. la maîtresse de cérémonie cécile de france a apporté un vent de fraîcheur, avec un ton décontracté, malgré un stress perceptible dans sa voix, en plus d'une très légère pointe d'accent belge, surtout sur le mot "césar" (très sympa d'ailleurs) et une chorégraphie introductive très hollywoodienne. je me rappelle m'être dit que, pour une fois, c'était bien. et, tout de suite après, avoir regretté que "c'était bien parce que ça ressemblait à une comédie musicale à l'américaine" (avec la chanson new york new york en fond). la musique des demoiselles de cherbourg eût-elle été plus ringarde? sûrement pas. mais voilà, le complexe gaulois est toujours là. il serait peut-être temps d'arrêter avec l'autoflagellation.

or donc, pas de grosses surprises dans ce palmarès, les favoris ayant tout raflé ou presque… attention, présentation dans l'ordre chronologique (eh oui, il va vous falloir scroller :O))…

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palmarès des golden globes 2014


attribués par la hollywood foreign press association et antichambre des oscar (dont la 86ème édition est prévue le 2 mars prochain), les golden globes, dont la cérémonie a eu lieu dimanche soir, ont fait, comme d’habitude, des heureux et des déçus, certains triomphants (breaking bad, dicaprio, lawrence) et d’autres bredouille (la vie d’adèle). la suite dans un peu plus d’un mois et demi…

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cannes 2013 – le palmarès

palme d'or 
la vie d'adèle,
abdellatif kechiche

coïncidence, la palme est décernée à ce film sur la passion amoureuse entre deux jeunes femmes le jour de la manif anti-mariage gay. la critique attendait le passé jusqu'à la dernière minute, mais le film récompensé n'est, de loin, pas une déception.

grand prix
inside llewyn davis, ethan coen, joel coen

prix du jury
tel père, tel fils, kore-eda hirokazu
splendide chronique familiale toute en émotion et en sentiments authentiques. à voir absolument, paraît-il.


prix d'interprétation féminine
bérénice bejo
, le passé (asghar farhadi)

un an après avoir été césarisée en 2012 pour the artist, l'actrice obtient la consécration à cannes.

prix d'interprétation masculine

bruce dern, nebraska (alexander payne)
film pachydermique tourné en déambulateur pour certains, grosse déception que matt damon et michael douglas aient été oubliés du palmarès dans ma vie avec liberace pour d'autres, cett récompense est une surprise pour beaucoup.


 

prix de la mise en scène
heli, amat escalante

 

grosse surprise-déception pour tout le monde, prix consensuel, poseur et prétentieux selon beaucoup, ce film ne méritait pas ce prix. mais il faudra le voir pour en juger.
prix du scénario

tian zhu ding (a touch of sin), jia zhang ke

au final,  le jury emmené par steven spielberg aura consacré le cinéma français et mis en avant des valeurs sinon familiales du moins sentimentales.


anecdote: strauss-machin a éclipsé alain delon, apparu quelques minutes plus tôt, et montait les marches avec "une nouvelle femme" pour assister à la présentation de only left lovers, de jim jarmusch, une histoire de vampires. côté symboles, notons que ça ne manque pas de saveur. quelques jours plus tôt circulait sur internet la bande-annonce du dernier film d'abel ferrara welcome to new york, sur le scandale ds-machin avec depardieu dans le rôle-titre.

cannes 2009: les films en compèt’ et leur réalisateur.

troisième événement le plus médiatisé de la planète, après les jeux olympiques et la coupe du monde de foot, cannes 62ème a commencé mercredi, on en entend suffisamment parler comme ça. on sait vaguement que 20 films concourent jusqu'au 24 mai. mais sait-on pour autant lesquels et quels en sont les réalisateurs? panorama express d'une compétition où il y a du lourd et du plutôt bizarre…

bon, LÀ-HAUT (up), dernier-né des studios pixar présenté en ouverture du festival, est donc hors-compèt.

ÉTREINTES BRISÉES (los abrazos rotos) de pedro almodòvar (espagne), avec penélope cruz. après un terrible accident de voiture, un homme devenu aveugle fait tout pour oublier son passé. après quatre participations sans palme, almodòvar a déclaré que s'il ne la remportait pas cette fois, il ne viendrait plus jamais. non mais, c'est qu'on ferait du vilain chantage! >>sortie 20 mai 2009<<

FISH TANK, d'andrea arnold (royaume-uni), avec katie jarvis. une adolescente à problèmes voit sa vie bouleversée à l'arrivée du nouveau petit ami de sa mère. peu connue (de moi surtout ;O)), cette réalisatrice britannique née en 1961 est active depuis environ 10 ans en tant que réalisatrice, actrice et scénariste. elle a obtenu l'oscar du meilleur court-métrage en 2003 avec wasp. >>sortie 7 octobre 2009<<

UN PROPHÈTE, de jacques audiard (france), avec tahar rahim. condamné à 6 ans de prison, malik, 18 ans, va se tailler une réputation de caïd. cinquième long-métrage du fils de michel audiard, après regarde les hommes tomber (1994), un héros très discret (1996), sur mes lèvres (2001) et de battre mon coeur s'est arrêté (2005). moi je suis super-fan. >>sortie 26 août 2009<<

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