palme d'or
la vie d'adèle, abdellatif kechiche
coïncidence, la palme est décernée à ce film sur la passion amoureuse entre deux jeunes femmes le jour de la manif anti-mariage gay. la critique attendait le passé jusqu'à la dernière minute, mais le film récompensé n'est, de loin, pas une déception.
grand prix
inside llewyn davis, ethan coen, joel coen
prix du jury
tel père, tel fils, kore-eda hirokazu
splendide chronique familiale toute en émotion et en sentiments authentiques. à voir absolument, paraît-il.
prix d'interprétation féminine
bérénice bejo, le passé (asghar farhadi)
un an après avoir été césarisée en 2012 pour the artist, l'actrice obtient la consécration à cannes.
prix d'interprétation masculine
bruce dern, nebraska (alexander payne)
film pachydermique tourné en déambulateur pour certains, grosse déception que matt damon et michael douglas aient été oubliés du palmarès dans ma vie avec liberace pour d'autres, cett récompense est une surprise pour beaucoup.
prix de la mise en scène
heli, amat escalante
grosse surprise-déception pour tout le monde, prix consensuel, poseur et prétentieux selon beaucoup, ce film ne méritait pas ce prix. mais il faudra le voir pour en juger.
prix du scénario
tian zhu ding (a touch of sin), jia zhang ke
au final, le jury emmené par steven spielberg aura consacré le cinéma français et mis en avant des valeurs sinon familiales du moins sentimentales.
anecdote: strauss-machin a éclipsé alain delon, apparu quelques minutes plus tôt, et montait les marches avec "une nouvelle femme" pour assister à la présentation de only left lovers, de jim jarmusch, une histoire de vampires. côté symboles, notons que ça ne manque pas de saveur. quelques jours plus tôt circulait sur internet la bande-annonce du dernier film d'abel ferrara welcome to new york, sur le scandale ds-machin avec depardieu dans le rôle-titre.