l’autre événement de ce week-end, après la 39ème cérémonie des césar, vendredi à paris, était la 86ème cérémonie des oscar, dimanche soir dans la cité des anges, animée par la célèbre (outre-atlantique) présentatrice ellen de generes, qui fit parler d’elle en son temps pour son homosexualité affichée, déclarée et assumée. bénéficiant d’une immense popularité, et donc d’un très gros capital sympathie, elle a rendu la salle hilare dès les 10 premières secondes. le ton était un peu différent et la « qualité de la drôlerie » s’est maintenue jusqu’à la fin. l’humour était fin et très bien senti, et les gags très surprenants pour un événement de cet acabit. exemple: ces pizzas, qu’elle a commandées en direct pour les gens qui n’avaient pas mangé avant la cérémonie (leur demandant même de payer le livreur de pizzas (mdr) car elle n’avait pas d’argent sur elle), les selfies avec les stars qu’elle a faits avec son samsung (sponsor de la soirée, comme par hasard) et qui ont été retwittés jusqu’à 2 millions de fois. exeunt donc les dérapages incontrôlés de ricky gervais en 2011 (qui a d’ailleurs été effacé de la liste des maîtres de cérémonie et dont on n’entend plus parler depuis). là aussi, comme à paris, le palmarès a réservé quelques surprises. en effet, si le splendide gravity d’alfonso cuarón était nommé dans 10 catégories (et qu’il s’est imposé dans 7, même si sandra bullock aurait bien mérité la récompense suprême), american bluff de david o. russell, lui aussi cité 10 fois, est par contre rentré bredouille (eh non jennifer, le doublé, ce sera pour une prochaine fois). je suis très content que cate blanchett ait obtenu la statuette, c’est une actrice magnifique et sa performance dans blue jasmine emporte le film dans vers des sommets insoupçonnés (même de woody allen). voici donc le palmarès…
court-métrage de fiction: helium d’anders walter
court-métrage d’animation: mr hublot de laurent witz et alexandre espigares
court-métrage documentaire: the lady in number 6: music saved my life de malcolm clarke
montage son: glenn freemantle pour gravity
mixage son: skip lievsay, niv adiri, christopher bendstead et chris munro pour gravity
costumes: catherine martin pour gatsby le magnifique
maquillage et coiffure: robin matthews et adruitha lee pour dallas buyers club
décors: catherine martin pour gatsby le magnifique
effets visuels: gravity d’alfonso cuarón
montage: alfonso cuarón et mark sanger pour gravity
photo: emmanuel lubezki pour gravity
chanson originale: kristen anderson-lopez et robert lopez pour let it go dans la reine des neiges
musique originale: gravity d’alfonso cuarón
film en langue étrangère: la grande bellezza de paolo sorrentino
film documentaire: 20 feet from stardom de morgan neville
film d’animation: la reine des neiges de chris buck et jennifer lee
scénario original: her de spike jonze
scénario adapté: 12 years a slave de john ridley
second rôle féminin: lupita nyong’o dans 12 years a slave
second rôle masculin: jared leto dans dallas buyers club
acteur: matthew mcconaughey dans dallas buyers club
actrice: cate blanchett dans blue jasmine
réalisateur: alfonso cuarón pour gravity
film: 12 years a slave de steve mcqueen
on ne le voit pas mais il était là, sur la gauche (la photo a été redimensionnée), le chevelu jared leto, oscarisé pour son second rôle dans dallas buyers club. par contre, il y en a une qui voulait y être mais dont tout le monde se foutait, c’est la méconnaissable-parce-que-botoxée liza minnelli, qui était sur la pointe des pieds, quelque part derrière kevin spacey. mdr.