réal. tim miller, scénario david s. goyer, justin rhodes, bill ray, int. natalia reyes, mackenzie davis, linda hamilton, gabriel luna, arnold schwarzenegger, diego boneta. 2019, 129′. 2 pouces
le synopsis
cette fois, c’est daniela ramos (reyes), une jeune ouvrière mexicaine, qui est prise pour cible par…
… un terminator (luna) et qui est protégée par une humaine génétiquement augmentée (davis).
l’avis
manque d’imagination flagrante, on en prend d’autres et on recommence, ce 6e (et dernier on l’espère) film laisse un goût très amer d’un déjà vu qui était 10 fois meilleur.
sarah connor (hamilton) avait pourtant réussi à sauver l’humanité en détruisant skynet, john connor était mort et le terminator (schwarzenegger) avait fondu dans un grand bac de métal en fusion.
je sais, je suis en retard d’un ou deux épisodes, mais ce n’est pas renaissance et genisys qui ont rattrapé la licence. rien à faire, les deux premiers étaient décidément les meilleurs. le reste n’est que resucée et procédés pour engranger de l’argent.
sans parler de ce dernier opus, totalement inutile et redondant avec le tout premier, génialissime, dont james cameron avait signé le scénario et la réalisation. vu son cv, il est d’ailleurs très étonnant que ce précurseur visionnaire se soit impliqué dans le scénario et la production de ce film-ci. pas d’innovation en termes d’effets spéciaux. et ce n’est pas le coup de la gentille latino dont le destin est de devenir une leader qui va apporter à la saga un vent de nouveauté.
les deux seuls moments que je retiendrais, mais c’est bien parce que vous insistez:
– au début du film, une séquence jamais vue dans les précédents films montre le t-800 jeune tuer le jeune john connor (furlong), malgré l’intervention de sa jeune mère sarah. question: comment ont-ils fait pour que leur jeunesse soit aussi réaliste avec des images de synthèse?
– « je ne reviendrai pas », dit enfin (on s’attendait à une réplique du genre) le t-800, modèle 101, marquant peut-être (enfin?) la fin de la saga.
comme pour star wars, dont il annoncent, eux, la fin de la saga (pour en créer une autre, soyons-en sûrs), les bons concepts devraient le plus souvent rester sans suite. l’imagination en sortirait grandie. dans le cas présent, il est décidément temps de passer à autre chose…