réal. bob persichetti, peter ramsey, rodney rothman, scénario phil lord, rodney rothman, int. (voix originales) shameik moore, jake johnson, hailee steinfeld, mahershala ali, luna lauren velez, nicholas cage, liev schreiber. 2018, 117′. 3,5 pouces
le synopsis
miles morales est un jeune afro-cubain qui cherche sa place entre un père policier, sa vie à brooklyn et sa nouvelle école à manhattan. un jour, …
… il se fait piquer par une araignée radioactive qui lui donne des super-pouvoirs. pendant ce temps, le caïd, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, met au point un portail vers des univers parallèles, provoquant l’arrivée d’autres versions de spider-man.
l’avis
étonnante et divertissante revisitation du mythe de l’homme-araignée, avec cette fois des « doubles », du plus sérieux au plus farfelu, tous issus de comics marvel explorant des univers alternatifs du célèbre héros. ainsi peter b. parker, version quarantenaire (et légèrement bedonnante) du héros, spider-gwen (la meilleure amie de parker en mode super-héroïne), spider-man noir (héros en noir et blanc), peni parker (personnage féminin japonisant partageant le pilotage d’un robot avec une araignée radioactive) et spider-cochon, directement issu de la série les simpson, capable de marcher au plafond mais pas de tisser une toile (ben oui, c’est un cochon). on sent que les scénaristes se sont bien amusés à réunir tous ces personnages nés en 1983 (spider-ham), 2009 (spider-man noir), 2014 (peni parker) et 2015 (spider-gwen).
petite remarque en passant: le titre anglais (new generation), qui pourrait passer pour le titre original, est en fait le titre… français. moi qui suis assez à cheval sur l’utilisation inconsidérée et systématique de l’anglais (« parce que ça sonne mieux » et autres âneries de ce genre), je dois avouer que l’adaptation, car c’en est une vraie, est en l’occurrence plutôt bien trouvée.
dessin animé généré par ordinateur, spider-man into the spider-verse (en v.o.) n’en a pas moins le look d’une animation traditionnelle. les studios marvel ont voulu rendre hommage, par le style visuel, aux anciennes bd, allant même jusqu’à recréer certaines imperfections de l’impression offset. par exemple quand les cylindres des presses offset ne sont pas parfaitement alignés, les couleurs sont légèrement décalées, ce qui fait que l’image n’est pas nette. dans le film, on a parfois l’impression qu’il est en 3d.
visuellement impressionnant, narrativement intéressant, ce film, qui n’est pas, faut-il le rappeler, un dessin animé pour enfants, mérite d’être découvert…