fast & furious – hobbs & shaw


réal. david leitch, scénario chris morgan, drew pierce, int. dwayne johnson, jason statham, vanessa kirby, idris elba, helen mirren, eddie marsan, eiza gonzalez, cliff curtis. 2019, 136′. 3,5 pouces

le synopsis
depuis de luke hobbs (johnson) et deckard shaw (statham) se sont affrontés (fast & furious 7), ils se…

… détestent et font tout pour se nuire. mais lorsque brixton (elba), un anarchiste génétiquement modifié, met la main sur une arme de destruction massive, ils sont contraints de faire équipe pour l’arrêter…

l’avis
quand on va voir un fast, on ne se dit pas, en sortant: « il est vrai que, dans un siècle dominé par le culte de la science, ce qui nous conduit n’est pas le rejet des conclusions métaphysiques, mais leur incertitude et la faiblesse de leurs arguments qui fait naître en nous le désir de les sauver par le moyen d’un examen critique des possibilités de la raison ». ce n’est un secret pour personne, on débranche tout et on se marre bien pendant deux heures à voir deux mecs gorgés de testostérone se tirer la bourre et comparer leur quéquette. oui enfin, les mecs, surtout.

sauf qu’ici, la franchise a pris un tournant qui n’a plus rien à voir avec le « je-me-prends-au-sérieux et supercars » des opus précédents qu’avait insufflé mark sinclair vincent, plus connu sous le pseudo de vin diesel. sérieux sacrément mis à mal ici par l’humour de base des deux principaux mâles alpha, que rejoint notre idris elba favori (qui, soit dit en passant, se la joue plutôt luther, pour celles et ceux à qui la référence dirait quelque chose), qui en rajoute des tonnes avec son « physique augmenté » apparemment indestructible et bien plus fort que johnson et statham réunis.

certes, comme disait james, this is a man’s world, mais it would be nothing without a woman. vient donc s’ajouter à cette joyeuse équipée une femme, et non des moindres, puisqu’il s’agit de hattie (diminutif de henriette, mais ça l’aurait moins fait), la soeur de shaw. meilleure agent du mi6, la demoiselle ne trouve rien de mieux que de s’injecter le virus de destruction massive pour éviter que brixton ne mette la main dessus. et d’impliquer indirectement son frère et son « meilleur ennemi » dans une course contre la montre. car bien sûr, une fois inoculé (non ce n’est pas un gros mot), le virus met 72 heures à déclarer sa flamme à l’humanité, en l’occurrence dans son entièreté.

la bande-annonce est à l’image du film: parfois drôle mais surtout très rythmée. on notera la présence, courte mais réjouissante, de helen mirren dans le rôle de la mère de shaw, qui n’est pas sans rappeler celui de gloria qu’elle a tenu dans les deux opus de red.

en résumé, moins de grosses bagnoles, moins de belles pépés en short, mais tout autant d’action, de gonflette et de répliques canon. les effets spéciaux passent tout juste la rampe mais ça fonctionne plutôt bien et on passe un bon moment popcorn.

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