black mirror


série créée par charlie brooker, scénario charlie brooker et jesse armstrong, int. rory kinnear, lindsay duncan, toby kebell, jodie whittaker, daniel kaluuya,  jessica brown findlay (saison 1, 3 épisodes), hayley atwell, domhnall gleeson, lenora crichlow, tuppence middleton, daniel rigby, chloe pirrie, jon hamm, rafe spall, oona chaplin (saison 2, 4 épisodes), …

bryce dallas howard, alice eve, wyatt russell, hannah john-kamen, alex lawther, jerome flynn, gugu mbatha-raw, mackenzie davis, malachi kirby, madeline brewer, kelly macdonald, faye marsay (saison 3, 6 épisodes), jesse plemons, cristin milioti, rosemarie dewitt, brenna harding, andrea riseborough, kiran sonia sawar, georgina campbell, joe cole, maxine peake, jake davies, douglas hodge, letitia wright (saison 4, 6 épisodes), anthony mackie, yahya abdul-mateen II, andrew scott, damson idris, miley cyrus, angourie rice (saison 5, 3 épisodes). 2011-2019. disponibles en diffusion ou téléchargement sur netflix. 4 pouces

le synopsis
notre rapport aux écrans et à la technologie – réseaux sociaux, jeux vidéo, surveillance, likes, algorithmes, manipulation – et des dérives que cela induit…

l’avis
je prends toujours les séries à la mode en cours, moi. déjà games of thrones, j’ai commencé à la regarder, ils en étaient à la 7e saison. là, pareil, ils viennent de finir la 5e (et dernière à ce jour) et je m’y mets. bref.

écriture et créativité. deux mots qui caractérisent bien cette série-phénomène créée sur channel 4 au royaume-uni et passée chez netflix à partir de la saison 3. chaque épisode raconte une histoire différente, avec des acteurs différents. si bien qu’on peut prendre cette série par absolument n’importe quel bout. les puristes diront d’ailleurs « feuilleton » puisque chaque épisode n’est pas la suite du précédent.

pour bien mettre le doigt sur l’absurdité de nos habitudes (et donc de notre dépendance) face aux écrans, le trait est légèrement forcé, principalement par une technologie à peine plus évoluée que celle dont nous disposons actuellement, mais – et c’est la force de l’écriture – dans laquelle nous nous reconnaissons déjà (l’obsession des likes, la réalité augmentée, le voyeurisme, le jugement…) et la société dans laquelle évoluent les personnages est soit actuelle, soit un peu futuriste.

quoi qu’il en soit, chacun pourra se reconnaître dans ces « caricatures réalistes » dont la pertinence remet perpétuellement en question l’homo tecnologicus que nous sommes devenus en très peu de temps. et le propos, qui fait mouche à chaque fois, aboutit à un constat qui fait toujours froid dans le dos.

chaque épisode ou presque est interprété par des acteurs plus ou moins connus qu’on a pu voir dans toutes les productions, cinématographiques ou télévisuelles, du moment, c’est-à-dire depuis 2011 – game of thrones, men in black international, jurassic world fallen kingdom, penny dreadful, house of cards, star trek into darkness, ben hur, get out, the avengers, et j’en passe -, ce qui renforce son côté tendance mais aussi la qualité de l’ensemble.

j’en suis à la saison 3 et me réjouis de découvrir les prochaines.

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