men in black international

réal. f. gary gray, scénario matt holloway, art marcum, int. chris hemsworth, tessa thompson, emma thompson, liam neeson, rebecca ferguson, rafe spall, kumail nanjiani, laurent & larry bourgeois. 2019, 115′. 3 pouces

le synopsis
alors que les men in black protègent la terre de la vermine de l’univers, désormais avec…

… des bureaux dans le monde entier, ils vont devoir affronter leur plus grande menace à ce jour: une taupe infiltrée dans leurs rangs.

l’avis
disons-le tout de go: cet opus n’est pas le meilleur des quatre. en fait, le seul « meilleur » men in black reste décidément le premier. mais ne jouons pas les tristes sires, cet épisode-là ne manque pas de qualités.

merci à chris hemsworth qui a décidé d’instiller dans chacun de ses rôles un « humour bogoss », le genre « je prends tout avec dérision et recul et ça me va bien, surtout avec mes chemises impeccables et mon sourire ravageur ». comme si ça pouvait nous rendre jaloux, nous autres hommes de peu de bien. pfff, même pas mal. will smith doit se retourner dans sa tombe… ah la boulette: il n’est pas mort! tessa thompson tire plutôt bien son épingle du jeu en campant une jeune femme intelligente et surtout obsédée par les men in black depuis que ses parents ont été flashouillés quand elle était petite. du coup (oui, moi aussi je le dis de temps en temps), elle finit par les trouver alors qu’ils sont introuvables et intègre les rangs de la prestigieuse et secrète organisation pour faire très vite équipe avec le meilleur d’entre eux, j’ai nommé bogoss himself (avec ses abdos et son mètre quatre-vingt dix mais je le répète: même pas mal).

cela étant, après fast & furious 8, f. gary gray résiste plutôt pas mal à la pression des grosses franchises, les effets spéciaux passent tout juste la rampe, emma thompson est toujours aussi classe, liam neeson fait son liam neeson, les aliens sont soit marrants soit dangereux, et la menace extraterrestre est pour une fois plus grandiose que d’habitude.

mais voilà, on sort de la projection avec le sentiment que tout le monde a fait son job, mais sans brio (d’ailleurs non crédité au générique). c’est un peu la joie sans le rire, le roi sans sa couronne, le sapin de noël sans ses guirlandes. on se disait que le film allait buster les blocks et produire un wow effect. il est divertissant mais ne casse pas trois pattes aux canards (qui, soit dit en passant, commencent à en avoir marre)…

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