césar 2019: le palmarès

il s’attendait à une pluie de récompenses avec ses dix nominations, il est reparti avec un seul petit prix, et pas forcément le plus prestigieux. grosse claque, donc, pour gilles-je-ris-toujours-très-fort-pour-bien-montrer-que-je-suis-cool-lellouche et son grand bain que l’académie a décidément boudés. en revanche, fidèle à lui-même,…

jacques audiard a raflé pour son western quatre statuettes, dont l’une des plus prestigieuses, et xavier legrand le grand favori sort ex aequo, également avec quatre trophées, dont le plus prestigieux. shéhérazade se voit récompenser de trois césar, dont deux pour ses jeunes comédiens et un pour le réal, dont c’est le premier film. pas mal. à noter que les autres favoris, en liberté, la douleur et pupille, nommés respectivement 9, 8 et 7 fois, sont repartis bredouille. cette année, le césar d’honneur venant récompenser l’ensemble d’une carrière est revenu à monsieur robert redford (maximum respect).

meilleur film : jusqu’à la garde de xavier legrand
meilleur réalisateur : jacques audiard pour les frères sisters
meilleure actrice : léa drucker pour jusqu’à la garde
meilleur acteur : alex lutz pour guy
meilleure actrice dans un second rôle : karin viard pour les chatouilles
meilleur acteur dans un second rôle : philippe katerine pour le grand bain
meilleur espoir féminin : kenza fortas pour shéhérazade de jean-bernard marlin
meilleur espoir masculin : dylan robert pour shéhérazade
meilleur premier film : shéhérazade de jean-bernard marlin
meilleur documentaire : ni juge ni soumise de jean libon et yves hinant
meilleur film étranger : une affaire de famille de hirokazu kore-eda
meilleur scénario original : xavier legrand pour jusqu’à la garde
meilleure adaptation : andréa bescond et éric métayer pour les chatouilles
meilleurs costumes : pierre-jean larroque pour mademoiselle de joncquières
meilleurs décors : michel barthélémy pour les frères sisters
meilleur film d’animation : dilili à paris de michel ocelot
meilleur court métrage d’animation : vilaine fille d’ayce kartal
meilleure musique originale: vincent blanchard, romain greffe pour guy
meilleur court métrage : les petites mains de rémi allier
meilleure photographie : benoît debie pour les frères sisters
meilleur montage : yorgos lamprinos pour jusqu’à la garde
meilleur son : brigitte taillandier, valérie de loof et cyril holtz pour les frères sisters
césar du public : les tuche 3 d’olivier baroux
césar d’honneur : robert redford

 

 

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