ferdinand

 


réal. carlos saldanha, scénario robert l. baird, brad copeland, d’après l’oeuvre de munro leaf, int. john cena, kate mckinnon, david tennant, gina rodriguez, bobby cannavale, anthony anderson. 2017, 109′. 3 pouces

le synopsis
ferdinand est un taureau d’une taille exceptionnelle promis au plus bel (et au plus court, mais il ne le sait pas) avenir dans la corrida. seul hic, …

… il préfère les fleurs, les grands espaces et la liberté aux combats, aux arènes et à la mort dictée par l’homme…

l’avis
à l’origine, ferdinand le taureau (the story of ferdinand) est un conte créé en 1936 par l’auteur de littérature enfantine munro leaf. il est même adapté en 1939 par les studios disney sous la forme d’un court métrage qui remportera, la même année, l’oscar du court métrage d’animation, en même temps que blanche-neige dans la catégorie oscar d’honneur. il faut dire que disney domine très nettement la production de dessins animés durant la décennie 1930, avec 6 oscars consécutifs.

78 ans plus tard, les studios d’animation blue sky (qui appartiennent à la walt disney company) s’y recollent, cette fois pour un long métrage réalisé par l’un des piliers des studios, le brésilien carlos saldanha, auteur de l’âge de glace, robots et rio 1 et 2. si elle est développée, la trame reste identique: ferdinand ne rêve que de fleurs et de grands espaces. impressionnant par la taille, il est kidnappé mais réussit à s’enfuir, à sauver ses copains promis à l’abattoir, et à échapper à son funeste destin.

s’il est de très bonne facture et qu’on ne s’ennuie pas, grâce à des effets très calibrés pour faire rire (l’évitement du lapin rose au ralenti) et à un scénario bien ficelé (les auteurs réussissent le tour de force de « parler » aussi aux plus vieux avec un discours très contemporain sur la différence, le respect des libertés et la défense des animaux, comme quoi leaf était en avance sur son temps), le film s’adresse tout de même à un jeune public.

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