réal & scénario rian johnson, int. daisy ridley, john boyega, adam driver, oscar isaac, mark hamill, carrie fisher, kelly marie tran, andy serkis, benicio del toro, laura dern, gwendoline christie. 2017, 152′. 3,5 pouces
le synopsis
alors que le premier ordre mené par kylo ren (driver) est en passe d’écraser la rébellion, rey (ridley) cherche à convaincre un…
… luke skywalker (hamill) exilé sur une île de prêter main forte aux résistants et accessoirement à savoir qui elle est…
l’avis
contrairement à l’épisode hors-trilogie (rogue) qui était un film inutile à mon sens (qu’on apprenne qui avait conçu l’étoile de la mort et qu’il avait pris sa revanche sur l’empire en y plaçant une faille n’avait, au regard de l’avancement de l’intrigue, aucun intérêt), ce volet, le huitième, qui fait suite au réveil de la force, ne donne pas l’impression qu’on prend les mêmes et qu’on recommence. on avance enfin un peu dans l’histoire et dans l’évolution des personnages.
quoique…
l’empereur palpatine a été remplacé par le leader suprême snoke (serkis), l’empire vaincu a été remplacé par le premier ordre, le mal contre le bien, tout ça quoi. on en viendrait presque à se lasser de ce discours qui tourne un peu en rond. bon, je ne suis pas fan de la saga (même si j’ai vu tous les films) au point d’être à même de livrer une analyse de ce volet par rapport aux autres épisodes. je laisse aux aficionados le soin de dénicher les absurdités et les manques de cohérence, ils sont bien mieux renseignés que moi et le feront (ils le font déjà) de manière bien plus intelligente.
cela étant, deux séquences m’ont marqué. celle, de toute beauté, de la vice-amiral holdo (dern) s’élançant contre le vaisseau du premier ordre, et celle, de toute beauté également, de la bataille finale sur la mer de sel. en revanche, trois scènes m’ont fait marré, tant elles sont ridicules: la princesse leia revenant intacte d’un petit tour dans l’espace, le leader snoke se faisant découper sans avoir combattu et surtout sans avoir rien vu venir, lui qui soi-disant lisait en kylo ren, et rose (tran) empêchant finn (boyega) de détruire le canon du premier ordre (séquence ultra-frustrante), et sortant après coup une tirade sur l’amour d’une banalité affligeante.
l’apprentissage de rey avec luke est littéralement passé sous silence. on était en droit d’en attendre un chouïa plus, comme cela avait été le cas avec luke et yoda dans je ne sais plus quel épisode.
on dit de rian johnson (le réal-scénariste) qu’il est le nouveau george lucas. euh, peut-être. quelques faiblesses mises à part, son film n’est vraiment pas mal du tout et tient la dragée haute à ses prédecesseurs, j.j. abrams en tête, dont le réveil de la force avait été jugé très respectueux de la mythologie, et qui devrait revenir aux manettes pour réaliser le neuvième volet.
quelque chose me dit qu’on en entendra parler bien assez tôt.