valerian et la cité des mille planètes


réal. & scénario luc besson, d’après l’oeuvre de jean-claude mézières et pierre christin, int. dane dehaan, cara delevingne, clive owen, sam spruell, rihanna, herbie hancock, ethan hawke, kris wu, alain chabat. 2017, 137′. 3,5 pouces

le synopsis
28ème siècle. une force obscure menace l’existence paisible d’alpha, la cité des mille planètes. agents spatio-temporels…

… chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains, valérian (dehaan) et laureline (delevingne) sont chargés de l’identifier afin de sauvegarder alpha, mais aussi l’univers tout entier.

l’avis
comme souvent, je ne connais ni les personnages de la bd ni le style (forcément) ni les histoires (par définition). pardon aux deux créateurs de la bd originale, pierre christin (scénariste) et jean-claude mézières (dessinateur). c’est donc totalement vierge que je suis allé voir ce film.

si l’histoire ne m’a pas espace-intersidéré car plutôt simple et classique, j’ai en revanche remarqué les nombreuses (auto-)références cinoche à peine dissimulées, limite pompage, qui parsèment le film – le cinquième élément, bien sûr, mais aussi la guerre des étoiles, avec jabba the hut et les séquences de bars et de combats, mais aussi avatar, avec un discours écolo-ethnico-philosophique.

on ne peut pas non plus passer à côté de la foultitude d’effets spéciaux. à ce titre, la séquence du marché virtuel a dû être un cauchemar à concevoir et réaliser. la séquence « burlesque » avec rihanna constitue l’un des clous du film pour sa beauté formelle (la beauté de la séquence…). si le cinquième élément (1997) contenait environ 25 plans truqués, valerian en renferme 2 547. une évolution technique spectaculaire en 20 ans qui ne phagocyte étonnamment pas trop le déroulement de l’histoire.

côté acteurs, delevingne est crédible en laureline (j’ai quand même vérifié les dessins), mais dehaan me semble un peu jeune pour le rôle (et toujours avec son regard de junkie en rémission). contrairement à miss robin rihanna fenty, qui tire son épingle du jeu lors d’une séquence d’anthologie, clive owen est, pour une fois, plutôt ridicule dans son rôle de commandeur traître. est-ce le rôle ou la direction d’acteurs? le mystère reste entier…

à voir, bien sûr, même, et je dirais presque surtout, si on ne connaît pas la bd…

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