réal. tate taylor, scénario erin cressida wilson, d’après le roman de paula hawkins, int. emily blunt, rebecca ferguson, haley bennett, justin theroux, edgar ramirez, luke evans, allison janney, lisa kudrow. 2016, 113′. 3,5 pouces
le synopsis
rachel watson (blunt) prend tous les jours le même train et passe tous les jours devant…
… la même maison, dont elle observe la vie des occupants. un jour, elle apprend que la femme a été tuée. et elle croit avoir vu l’assassin…
l’avis
thriller psy bien tordu dont le récit malin, construit en mode puzzle, balade le spectateur entre flash-backs, vrais soupçons et faux-semblants. rachel est une femme torturée. britannique perdue à new york après son divorce, seule et alcoolique, elle a une sérieuse tendance à l’autodestruction et aussi à perdre la mémoire après avoir bu. mais rachel n’est pas qu’une simple passante anonyme.
tout ce qu’on peut dire sans trop dévoiler l’intrigue, c’est qu’elle tourne autour de trois femmes « victimes » d’un seul homme: rachel, sombre et autodestructrice, anna (ferguson), femme au foyer en apparence équilibrée, et megan (bennett), insécure et accro au sexe. choix subtil de la chef op danoise charlotte bruus christensen, chacune d’elles est filmée différemment pour traduire sa psychologie: la rachel instable avec une caméra à l’épaule, l’anna stable avec une caméra statique et la megan fuyante avec un steadicam. de même, les apparences sont souvent trompeuses. dans le même esprit, apparences (robert zemeckis, 2000) ou plus récemment gone girl (david fincher, 2014) instillaient une violence larvée nimbée de mystère.
un très bon thriller à découvrir…