mechanic: resurrection

mechanic-resurrection
réal. dennis gansel, scénario phillip shelby, tony mosher, int. jason statham, jessica alba, tommy lee jones, michelle yeoh, sam hazeldine. 2016, 99′. 2 pouces

le synopsis
arthur bishop (statham) a raccroché de sa vie de tueur à gages et coule des jours tranquilles à rio. mais crain (hazeldine), son plus redoutable ennemi, …

… enlève la femme qu’il aime (alba) pour le contraindre à assassiner trois personnes dans trois endroits du monde et à les maquiller en accidents.

l’avis
je me réjouis toujours quand sort un statham. je ne sais pas, j’aime bien ce mec: il fait son job honnêtement et ne se la pète jamais. en un mot il est vrai. son cinéma est en général simple, parfois simpliste, et efficace, il va droit au but avec des scénarios sans prises de tête.

mais là, pour cette suite du flingueur (2011, on se demande d’ailleurs bien pourquoi ils ne l’ont pas appelé le flingueur 2), je dois dire que c’est complètement loupé. autant hypertension, marrant, le transporteur, cool, course à la mort, oui, expendables, vachement bien, parker, pourquoi pas, safe, parfait, homefront, super, crazy joe, moui, joker, passe encore, autant là, le scénar ne tient pas du tout la route et fiche en l’air toute crédibilité. et la présence de tommy lee jones (qu’on voit de plus en plus en ce moment) ne change rien à l’affaire. dommage.

on retiendra cependant deux scènes: 1. la séquence de la piscine suspendue au 60e étage de l’immeuble. pas pour l’action qui est totalement invraisemblable, mais pour la beauté de l’idée d’une piscine avançant dans le vide à cette hauteur. 2. mesdames, ne lisez pas ce qui suit, ça ne vous concerne pas. quand jessica alba entre dans l’eau, le silence se fait. pas à cause du paysage mais bien du magnifique fessier de l’actrice, rejoignant en cela dans notre inconscient phantasmatique collectif (et essentiellement masculin) les brigitte bardot (et dieu créa la femme, roger vadim, 1956) et autres ursula andress (james bond contre dr no, terence young, 1962).

on évitera donc de gâcher son argent de poche pour ce film et on se rabattera plus volontiers sur jason bourne pour l’action ou sur le fils de jean (philippe lioret, 2016) pour l’émotion (que je n’ai pas encore vu, mais dont on m’a dit le plus grand bien).

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