zootopie

zootopie
réal. byron howard, rich moore, jared bush, scénario phil johnston, jared bush, int. ginnifer goodwin, jason bateman, idris elba, jenny slate, nate torrence, bonnie hunt, don lake, tommy chong, (voix françaises) marie-eugénie maréchal, alexis victor, pascal elbé, claire keim, fred testot, isabelle desplantes, pascal casanova, thomas ngijol. 2016, 108′, 3,5 pouces

le synopsis
zootopie est une ville où les animaux de toutes les espèces ont évolué pour cohabiter dans des quartiers très divers. quand judy hopps (goodwin)…

… entre dans la police, elle se rend vite compte qu’il est difficile pour la toute petite et adorable lapine qu’elle est de se faire une place au soleil et de vaincre les stéréotypes. pour faire ses preuves, elle s’attaque contre l’avis de sa hiérarchie à une affaire sensible et doit faire équipe avec nick wilde (bateman), le renard roi de l’arnaque…

l’avis
si le postulat (crois en toi et tu y arriveras) et son sous-postulat (il faut combattre les préjugés pour bien vivre ensemble) n’inventent rien, en revanche la mise en forme (car c’est toujours cela que l’on regarde au final), c’est-à-dire ce que les scénaristes font de ce postulat, est originale. et cette mise en forme, c’est l’histoire et l’univers graphique que les concept artists et autres directeurs artistiques ont créés. et il faut le dire, le résultat est très sympa. dans la création, il y a deux groupes: les proies et les prédateurs. et les premières sont beaucoup plus nombreux que les seconds. or là, dans cette ville utopique sans humains, tout le monde a arrêté de se manger et coexiste malgré de vieux réflexes. vieux réflexes que certains animaux mal intentionnés vont utiliser à leur profit.

on est tellement à fond avec judy qu’on en viendrait presque à militer pour que les lapins entrent dans la police, on s’émerveille devant la ville et ses quartiers, on tremble en découvrant l’horrible machination des méchants, on saute de joie au dénouement. ah oui, et on rigole énormément.

bon, j’exagère un peu.

tout ça pour vous dire que le film, calibré pour plaire au plus grand nombre, repose sur un scénario qui fonctionne bien et des effets qui font merveille (la principale difficulté technique, outre la diversité des animaux, était leur fourrure). normal byron howard a réalisé volt, star malgré lui (2009) et raiponce (2010) et rich moore les mondes de ralph (2012). bref, outre qu’il a cartonné au box office en réalisant le meilleur démarrage de tous les films disney (près de 74 millions de dollars le premier week-end, devançant la reine des neiges qui avait engrangé près de 68 millions), on passe un très bon moment. et ça, c’est pas de l’utopie…