jason bourne

jason bourne
réal. paul greengrass, scénario paul greengrass et christopher rouse, int. matt damon, tommy lee jones, alicia vikander, vincent cassel, julia stiles, riz ahmed. 2016, 124′. 3,5 pouces

le synopsis
jason bourne (damon) participe à ces combats à mains nues pour assurer sa survie. pendant ce temps, à reykjavìk, nicky parsons (stiles) s’introduit dans les serveurs de la cia et copie les fichiers ultraconfidentiels sur les opérations noires de l’agence. elle découvre ainsi…

… les circonstances du recrutement de jason bourne au sein de l’opération treadstone…

l’avis
oublions jason bourne: l’héritage (qu’on a vite oublié, d’ailleurs), pour nous concentrer sur ce nouvel opus. previously on jason bourne (la vengeance dans la peau), on avait laissé l’agent le plus die hard de l’histoire de l’humanité pour (pas) mort après une chute spectaculaire du toit d’un immeuble dans l’east river. il venait d’achever sa quête d’identité en revenant sur son parcours et en se souvenant de tout ce qui lui était arrivé. cette fois, s’il se rappelle tout, il ne sait pas tout. bon postulat scénaristique à partir duquel bourne va se remettre en selle contre sa volonté et mettre au jour une vérité qu’il croyait ne jamais devoir affronter (je sais, ça fait très résumé de pariscope)… le schéma de la franchise bourne est respecté, à savoir que la cia ne se lance pas à la poursuite de bourne pour les bonnes raisons, ou plutôt, elle cherche à l’éliminer alors que lui ne cherche qu’à comprendre… au début. mais ce faisant, et réalisant qu’il est (re)devenu un homme à abattre, il va mettre de l’ordre (moyennant un gros bordel, bien sûr) dans les hautes sphères des services secrets. comme dab, quoi. et c’est sacrément jubilatoire. car « haut responsable » ne rime jamais avec « irréprochable » (d’ailleurs, ça ne rime pas), puisque les villains ont soit permis soit créé des programmes ultrasecrets et surtout ultra-pas-propres en se croyant ultraintouchables. mais attention, à la fin de l’envoi, jason bourne touche toujours. comme dab, ennemis et amis ne sont pas forcément ceux qu’on croit, et le jeu de piste paraît d’autant plus brouillé qu’il nous emmène dans plusieurs pays. mais bourne, qu’on croyait tiré d’affaire, se découvre ici un nouveau questionnement en apprenant que son père était lui aussi impliqué dans la création du programme treadstone. aïe. voilà qui ajoute à l’équation une variable émotionnelle que l’ex-agent va, une fois de plus, régler, sans (trop) se laisser manipuler.

inconditionnel du personnage de jason bourne, devenu en l’espace de trois films (que dis-je, il l’était déjà dans la mémoire dans la peau) une figure incontournable du cinéma d’espionnage et surtout d’action, je ne me lasse décidément pas de voir et revoir ses aventures sur grand ou petit écran. petite parenthèse, un autre grand personnage du cinéma d’action est en train d’émerger (et il était temps): jack reacher, avec le surprenant tom cruise dans le rôle. surprenant car le personnage, dans les romans, mesure près de deux mètres. le premier épisode de ses aventures avait totalement convaincu. il serait parfaitement illogique de manquer le prochain, intitulé never go back, et dont la sortie est prévue le 19 octobre.

parenthèse fermée. cet épisode, sobrement intitulé jason bourne (ils ne se sont pas trop foulés sur ce coup-là) est donc à voir toutes affaires cessantes…

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