réal. matthew vaughn, scénario matthew vaughn, jane goldman, d’après l’oeuvre de mark millar et dave gibbons, int. colin firth, samuel l. jackson, taron egerton, mark strong, michael caine, sofia boutella, sophie cookson, mark hamill, jack davenport. 2015, 129′. 3,5 pouces
le synopsis
agence internationale de renseignements en costumes trois-pièces, la très britannique kingsman est à la recherche de sang neuf. elle fait donc passer des épreuves de sélection à des jeunes gens prometteurs, dont eggsy (egerton), …
… fils d’un agent mort en service 12 ans auparavant. le temps presse car le milliardaire excentrique richmond valentine (jackson) menace de détruire la planète…
l’avis
après le décevant (voire agaçant) agents très spéciaux – code u.n.c.l.e., kingsman suscite beaucoup plus la sympathie. pourquoi? peut-être parce qu’il ne se prend pas au sérieux. on est là dans une aimable comédie dramatique d’espionnage, avec tout ce qu’il faut de méchants, de gentils et de gentils qui deviennent méchants. la lutte contre le milliardaire cinglé mais marrant parce qu’il zozotte (intrigue principale) et le recrutement du jeune (intrigue secondaire) sont parfaitement compensés/équilibrés par des séquences d’action bien ficelées et de baston plutôt surprenantes (colin firth ne nous avait pas habitués à ça).
résultat: même si on n’est pas totalement conquis, on ne sort pas de la projection avec ce léger agacement qui nous étreignit naguère à celle de code u.n.c.l.e. rien de plus frustrant en effet que d’être déçu par un film qu’on attendait de voir depuis longtemps. kingsman fait passer un bon moment et c’est déjà pas si mal.