quel électrochoc ce fut ce beau jour (ou était-ce une nuit?) de 1984, lorsque je découvris les griffes de la nuit, ou l’histoire de ce croque-mitaine qui revient de l’enfer massacrer des ados dans leurs rêves. pour le fondu du genre que…
… j’étais à l’époque (et que je suis toujours, en moins boulimique), ce fut une double révélation: wes craven était un génie et nightmare on elm street le meilleur scénario, que dis-je! le meilleur concept d’horreur (et du sous-genre slasher) depuis la disparition des dinosaures. tellement bon qu’il connut six suites, d’une qualité inégale, comme souvent, dont craven réalisa le 7e opus (freddy sort de la nuit, 1994). par la suite, il mettra en scène des histoires d’une intelligence toujours réjouissante, comme le terrifiant l’emprise des ténèbres (1988) et scream (1996), plebiscité, probablement sur un malentendu, par un public ignorant mais avide. qu’importe, le phare wes en sortira grandi et consolidé dans son aura de maître du genre, au même titre que john carpenter, un autre grand du vrai frisson. ah wes, que ne m’as-tu ébloui, à vouloir révolutionner la peur sur grand écran! tu étais l’étoile de mon cinéma horrifique perso. tu es parti imprimer ta patte sur le walk of fame céleste. la caméra, désormais, continuera de tourner, mais avec à l’âme l’inconsolable chagrin de t’avoir perdu…