hommage: christopher lee

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en 1958, après être apparu dans une trentaine de films, il tint le rôle qui lui valut sinon la reconnaissance, du moins la notoriété internationale. et qui, au passage, …

… nourrira plus tard mon imaginaire fantastico-horrifique d’adolescent. il faut dire que la nature l’avait doté d’une stature peu commune. impressionnant du haut de son mètre 96, christopher lee l’était davantage lorsque, sortant du cercueil qui lui servait de couche, il dévoilait ses fausses canines et vous regardait face caméra, les yeux injectés, exprimant par là même le désir impérieux et dénué de tendresse de vous faire un bisou dans le cou. merci à la hammer film productions, cette maison de production britannique qui connut son heure de gloire entre 1955 et 1970, et qui permettra à l’acteur de prendre véritablement son envol vers une carrière riche de 225 rôles, de sir henry baskerville (le chien des baskerville, 1959) au méchant scaramanga (l’homme au pistolet d’or, 1974), en passant par le mage saroumane dans la saga du seigneur des anneaux (la communauté de l’anneau, 2001, les deux tours, 2002 et le retour du roi, 2003) et le comte dooku dans celle de la guerre des étoiles (l’attaque des clones, 2002, et la revanche des sith, 2005).

le 7 juin 2015, il s’est éteint au même âge que patrick macnee – 93 ans. mais cette fois, il ne se relèvera plus de son cercueil. pas grave, il est gravé dans nos mémoires pour l’éternité.

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