la guerre des mondes

la guerre des mondes

réal. byron haskin, scénario barré lyndon, d’après l’oeuvre de h. g. wells, int. gene barry, ann robinson, robert cornthwaite. 1953, 85′. 2,5 pouces

le synopsis
les extraterrestres atterrissent les uns après les autres sur terre et n’ont apparemment qu’une idée en tête:…

… détruire toute forme de vie…

l’avis
dommage, ce film aurait pu devenir un grand classique s’il ne s’était pas perdu en un discours scientifico-cucul vachement naïf agrémenté de gros clichés (qui n’en étaient sans doute pas à l’époque). et bien sûr, les martiens sont forcément agressifs et méchants (n’oublions pas qu’à l’époque, derrière chaque martien il y avait un affreux communiste, voire un vilain russe, voire les deux).

la seule bonne idée, celle qui fait qu’on se souvient du film, est le bruit des vaisseaux extraterrestres et les seuls moments « intéressants » sont la manière dont les choses (et les hommes) se désintègrent par rayons (le créateur des envahisseurs reprendra le principe quelques années plus tard) et l’intrusion du « périscope » dans la maison.

à part ça, ce serait marrant de savoir comment les spectateurs de l’époque (ça va être dur d’en trouver un qui tienne encore debout) ont vécu la chose, si j’ose dire, mais le martien est à hurler de rire avec sa lentille tricolore en guise d’yeux et ses mains ventousées (mal) manipulées par un accessoiriste stagiaire.

dommage, mais pour moi ce film n’est pas un grand classique… et comme souvent, ne vous laissez pas avoir par la bande-annonce…

pour une fois, le remake de spielberg, avec tom cruise (2005) est bien meilleur car il occulte très vite le discours scientifique (qui est d’ailleurs le même que dans l’original, forcément, le scénario est adapté du même roman) pour mettre dans les premières minutes l’accent sur l’action destructrice et visuellement novatrice des extraterrestres (notamment que les machines extraterrestres n’arrivent pas sur terre, elles sont enfouies sous terre depuis des dizaines d’années, attendant de nous anéantir. en gros, le remake a perdu en naïveté ce qu’il a gagné en efficacité, car le grand steven a compris où il fallait appuyer pour que ça fonctionne.

 

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