astérix le domaine des dieux

astérix le domaine des dieux
réal. louis clichy, scénario alexandre astier, int. roger carel, guillaume briat, laurent deutsch, laurent laffitte, alexandre astier, alain chabat, géraldine nakache, elie semoun, lionnel astier, artus de pengern, françois morel, florence foresti. 2014, 85′. 3 pouces

le synopsis
puisque son armée est incapable de s’imposer en armorique, césar décide de passer au plan « séduction » afin d’adoucir et de corrompre ces barbares de gaulois. il fait donc construire, aux abords du village, …

… un domaine luxueux destiné à des propriétaires romains: le domaine des dieux. mais les choses ne se passent pas comme prévu…

l’avis
le film est très réussi en termes d’animation, de 3d et de rythme, mais aussi en termes d’écriture, fidèle à l’esprit de rené goscinny et d’albert uderzo. alexandre astier qui, comme à son habitude, est sur tous les fronts, coréalise le film, signe le scénario et interprète le centurion oursenplus, se tire fort bien de l’exercice difficile de l’adaptation (qui ne doit pas être une mince affaire quand la matière de base est aussi parfaite) et y apporte en plus sa petit touche personnelle au niveau des dialogues. on reconnaît donc par-ci par-là « l’esprit kaamelott », par touches légères cela dit, il s’agissait de ne pas dénaturer un symbole national. et l’éternelle question de se poser lorsqu’il s’agit d’adapter une oeuvre littéraire sur grand (ou petit) écran, celle-là même que se pose tout traducteur: traduire, est-ce trahir? je sais qu’on ne peut pas prendre trop de liberté dans ce genre de numéro d’équilibriste mais j’attendais un peu plus d' »esprit astier » sur ce coup-là. l’auteur-adaptateur a préféré s’effacer derrière la perfection d’une oeuvre qu’il respecte infiniment. et il a eu raison. ce qui ne l’a pas empêché de caster les membres de la famille kaamelott (qui est aussi la sienne pour certains): lionnel astier (léodagan/cétautomatix), joëlle sevilla (séli/iélosubmarine), serge papagalli (guethenoc, l’un des deux paysans/abraracourcix), brice fournier (kadoc, le frère débile de karadoc/falerius), franck pitiot (perceval/humerus), sans oublier guillaume briat, l’inoubliable roi des burgondes dans kaamelott (fort en pommes?) qui succède, dans le rôle d’obélix, à jacques morel, pierre tornade et jacques frantz.

astérix… est un excellent moment de divertissement, aussi bon que la bd, 17e de la saga.

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