réal shawn levy, scénario michael handelman, david guion, int. ben stiller, robin williams, skyler gisondo, ricky gervais, dan stevens, owen wilson, steve coogan, rebel wilson. 2015, 90′. 3 pouces
le synopsis
attention spoiler: le film ne sort en europe qu’en février! …
… la tablette qui donne vie au musée la nuit venue est atteinte d’un virus qui la ronge et menace la magie de disparaître à jamais. de retour au musée, larry (stiller) doit se rendre à londres pour rencontrer le seul qui puisse rétablir l’ordre: le pharaon.
l’avis
on retrouve tous les personnages avec plaisir, plus quelques-uns que stiller a créés pour cet opus, comme lancelot (stevens), sorte de buzz l’éclair assez drôle et naïf qui ne se rend pas compte qu’il est fait de cire, le pharaon (kingsley) et surtout laaaa (stiller), le double de larry en homme des cavernes, lui aussi assez drôle. je pensais ricky gervais définitivement grillé à hollywood après sa prestation aux oscars il y a quelques années, mais non, le revoilà dans son rôle de directeur de musée britannique, mais beaucoup plus lisse que dans le premier volet. le film est le dernier de mickey rooney (l’ex-gardien agressif) et de robin williams (dans le rôle président roosevelt).
j’admire les scénaristes qui parviennent encore à trouver des histoires à raconter, après avoir semble-t-il épuisé un sujet. ici, la « bonne » idée est de transporter l’action (et la plupart des personnages) ailleurs que dans le musée de new york, en l’occurrence à londres, au british museum, lui aussi propice à la magie s’il en est, sur fond de relation père-fils et de lâcher prise des parents face à des enfants qui grandissent (métaphore du fait que larry doit lui aussi quitter « son » musée).
au rayon crédibilité, on s’amusera d’un fait: l’action étant censée se passer la nuit (seul moment où la magie opère), les scénaristes sont passés comme chat sur braises sur l’histoire du décalage horaire et du fait que l’on atterrit de new york le matin. là, ce n’est pas la magie de l’histoire, c’est la magie du cinéma.
cela dit, si l’on se laisse prendre une fois encore par cette histoire fantastique et que l’on passe quand même un bon moment, stiller semble, lui, bien moins impliqué que dans les deux précédents opus. ou est-ce nous? il est sans doute temps de tourner la page, la franchise ayant désormais épuisé son quota de surprises.