the raid

the raid
réal. & scénario gareth evans, int. iko uwais, yayan ruhian, joe taslim, ray sahetapi. 2012, 101′. 2,5 pouces

le synopsis
dans les quartiers pauvres de jakarta se trouve une citadelle qui abrite le plus dangereux caïd du pays. un groupe d’intervention est chargé de le déloger, mais, …

… à peine sont-ils entrés que le piège se referme et les hommes vont devoir faire face, étage par étage, à des combattants préparés et surentraînés…

l’avis
ce film est donc le début d’une trilogie et de l’enfer pour le personnage principal – campé par le pas mauvais iko uwais – un flic qui en bave mais ne s’en tire pas si mal car il a plus d’une carte dans sa manchette (jeu de mots qui ne veut rien dire mais je m’en fiche). en effet, le gars est mine de rien un spécialiste du silat, art martial indonésien.

si le scénario pourrait tenir sur la tranche d’une feuille de papier – gareth evans ne s’est pas trop foulé sur ce coup-là – et qu’il fait immanquablement penser à des films de bruce lee, qui a tout inventé en matière de film de baston asiatique, les amateurs apprécieront le dynamisme des séquences d’action, cependant un cran au-dessous de la suite the raid 2.

certains rigoleront à la vue du caïd cool en savates qui règne sans partage sur ce bunker de 15 étages. mais quand on a vécu dans ces pays-là, on sait que TOUT LE MONDE a l’air cool et que TOUT LE MONDE porte des savates. habiller le mec en costard-cravate n’eût donc pas été crédible. malgré cela, le manque de « sérieux » de ce personnage nuit quelque peu à la terreur qu’il devrait inspirer, et donc à la crédibilité de son personnage. evans l’a bien compris et son caïd du deuxième volet sera, lui, un homme d’affaires « à l’occidentale », ce qui nous le rendra plus « acceptable ».

le gars aux cheveux longs (mad dog – yayan ruhian) que combattent rama (uwais) et son frère est en fait un champion indonésien de silat qui a créé toutes les chorégraphies-combats du film. les séquences sont filmées à plusieurs caméras,  ce qui offre au réal assez de matière pour créer un montage très nerveux, à l’image des combats.

au final, the raid premier du nom est un honnête premier film, vain mais bien maîtrisé, très loin d’être aussi spectaculaire que sa suite, qui est tout aussi vaine mais 10 fois plus maîtrisée… non-amateurs s’abstenir.

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