dimanche, richard attenborough est mort. à l’image de cette fichue météo estivale, il pleut décidément beaucoup (trop) d’hommages en ce moment. celui-ci est dédié à un homme qui, comme pas mal d’autres me direz-vous, était aussi à l’aise…
… devant que derrière une caméra. et qui possédait en plus l’énergie de la longévité. sir richard, puisqu’il faisait partie de ces rares acteurs britanniques à avoir été ennoblis par la reine, avait donc commencé sa carrière comme comédien en 1963 dans, excusez du peu, la grande évasion, vous savez, ce film où steve mcqueen se fait la belle en sautant par-dessus une barrière en fil de fer barbelé au guidon de sa triumph t110. six ans plus tard, il réalise une sorte de pamphlet anitmilitariste adapté d’une comédie musicale du même nom – ah dieu que la guerre est jolie! (oh! what a lovely war) – qui transforme la grande guerre en grande guignolade. malgré une oeuvre foisonnante qui marquera les cinéphiles – plus de 60 films en 56 ans en tant qu’acteur et 13 en tant que réalisateur -, attenborough restera principalement dans la mémoire collective comme l’homme de deux films: gandhi (1982), le film aux 8 oscar qui lui ouvrira les portes d’une célébrité et d’une reconnaissance planétaires, et jurassic park (steven spielberg, 1993), pour son rôle du milliardaire-créateur-rêveur john hammond. richard attenborough est mort des suites, dit-on, d’un accident vasculaire cérébral. il aurait eu 91 ans dans 3 jours (le 29 août).