il se destinait au métier d’acteur, intégrant la première promotion de l’idhec à la fin des années 1940. et puis il avait bifurqué vers la réalisation. de court et de moyens métrages documentaires d’abord (on se souvient de…
… nuit et brouillard, réalisé en 1956), puis de longs, avec, pour commencer, hiroshima mon amour (1959) et l’année dernière à marienbad (1961). grand représentant de ce qu’il est convenu d’appeler le « nouveau cinéma » français, il avait ouvert la voie à une nouvelle manière d’envisager le récit cinématographique (mon oncle d’amérique, 1980, mélo, 1986, smoking/no smoking, 1993, on connaît la chanson, 1997). il n’a cessé d’explorer, se renouvelant sans cesse, entouré de sa clique de comédiens fidèles – sabine azéma, qui fut sa compagne, pierre arditi et andré dussolier en tête. l’inbfatigable cinéaste n’assistera pas à la sortie de son dernier film le 26 mars prochain: aimer, boire et chanter.alain resnais est mort samedi, dans sa 92ème année.