le ciné 17 is back

en mars 2011, j'avais écrit un court article sur la naissance d'un cinéma d'un nouveau genre – l'astor film lounge -, qui proposait un concept un peu différent – programmation des plus récentes, restauration légère, cocktail et service de voiturier – mais qui malheureusement a fait long feu. r.i.p. donc l'astor film lounge, ouelcome baque le ciné 17 (pour combien de temps?), qui a gardé l'équipement de son ambitieux prédécesseur: petite salle, matériel de dernière génération, espace en veux-tu en voilà, fauteuils réglables. de quoi réjouir les amateurs de confort (dont moi) dans les salles obscures…

apparemment, la programmation est tout aussi récente puisque j'y ai vu le dernier emmerich. je sais. ça parlait d'une attaque de la maison-blanche, je ne me souviens même plus du titre. je crois d'ailleurs que ça s'appelait l'attaque de la maison-blanche. sans grand intérêt, d'autant qu'il sort après la chute de la maison-blanche (olympus has fallen) d'antoine fuqua, nettement mieux foutu, avec gerard butler. roland emmerich devrait décidément arrêter de faire du cinéma (je sais, je le dis à chaque fois, mais que voulez-vous, je suis pour les secondes chances).

le seul truc marrant de ce film est qu'il nous a permis de revivre la washington que nous avons vue il n'y a pas trois semaines… et de déceler des erreurs, comme celle du tout début du film, lorsque l'hélico présidentiel (emmerich et les hélicos mdr) passe devant le lincoln memorial: un plan très court montre la statue d'abraham lincoln de profil gauche avec, en fond, les piliers extérieurs du memorial (et les hélicos qui passent, donc). ce plan est tout simplement impossible car le fond, pris sous cet angle, est un mur sur lequel est gravé l'un des discours de l'ancien président. bref.

allez vous faire une petite séance au ciné 17, même les mauvais films se regardent bien…

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