réal. kathryn bigelow, scénario mark boal, int. jeremy renner, anthony mackie, brian geraghty, guy pearce, david morse, evangeline lilly, ralph fiennes. 2010, 124'. 3,5 pouces.
le synopsis
guerre d'irak, bagdad. le quotidien de soldats de l'armée américaine, volontaires et spécialisés dans le désamorçage, au péril de leur vie, de bombes parfois ravageuses…
… dans des quartiers civils ou des zones non sécurisées.
l'avis
la réalisatrice souhaitait plonger le spectateur au coeur de l'action et lui faire ressentir ce que vivent ces soldats au cours de missions qui peuvent durer longtemps. c'est réussi. filmé souvent en super-16 et caméra à l'épaule pour un rendu pris sur le vif, le film instille un sentiment de malaise permanent.
sentiment soutenu par le climat de violence, d'insécurité et de méfiance des autochtones à l'égard de "l'envahisseur" américain, bien sûr. sentiment renforcé surtout par l'attitude du personnage principal (renner), tête brûlée qui a besoin de son shoot quotidien d'adrénaline – le danger – pour bien faire son travail, qui a besoin d'être constamment près de mourir pour se sentir vivre et qui brave le danger et en redemande, quitte à désobéir aux ordres, au risque de mettre ses coéquipiers en danger et de créer des conflits avec eux.
au fond, c'est là le véritable sujet du film: les réactions humaines dans des situations extrêmes. placez dans un endroit clos (c'est-à-dire dont on ne peut s'échapper, une pièce fermée ou une ville bombardée, peu importe) un groupe d'individus forcés de cohabiter malgré leurs différences (cristallisant en cela la société tout entière), ajoutez-y des conflits insupportables, insurmontables, inhumains dont seuls sortent les plus forts (qui ne sont pas toujours ceux qu'on croit) et observez ce qui se passe.
l'histoire aurait pu se situer n'importe où, n'importe quand. mais l'irak est un artifice, si j'ose dire, dramatique pratique car il permet au spectateur de "comprendre" la situation immédiatement et de s'y identifier d'autant plus aisément.
marrant aussi de constater, pour l'anecdote, comment bigelow interprète l'expression "inverser les rôles": elle confie les premiers rôles à des acteurs de second plan et les seconds rôles à des comédiens confirmés (guy pearce, ralph fiennes, david morse ou evangeline lilly)… pour ne pas les faire tenir plus de dix minutes chacun à l'écran.
tout cela étant dit, ce film méritait-il cette pluie d'oscars (six au total)? certes kathryn bigelow n'en est pas à son coup d'essai, elle fait des films remarqués depuis plus de vingt ans (near dark, blue steel et strange days, notamment), et je salue cette multirécompense, dont celle de la meilleure réalisatrice. mais les oscars, on le sait, étant plutôt "politisées" (on se souvient de la cérémonie où l'académie n'avait récompensé que des acteurs noirs), on se demande si ladite académie n'a pas voulu marquer le coup et envoyer un signe fort, comme on dit, en privilégiant une figure féminine (dont le seul challenger sérieux était l'ex-mari, james cameron, avec avatar, qui n'a remporté "que" trois statuettes) et faisant ainsi de bigelow la première femme oscarisée dans cette catégorie. si c'était vraiment, vraiment sincère, on applaudirait à deux mains, et je ne dis pas que bigelow ne le mérite pas, mais on peut douter des intentions réelles de l'académie. du coup, le plaisir créé est aussitôt un peu gâché.
et, toujours pour l'anecdote, de tous les oscars du meilleur film décernés depuis que la cérémonie existe (1929), démineurs (dont le titre original, the hurt locker, est curieusement plus "poétique") a réalisé le plus mauvais score au box-office avec seulement 16 millions de dollars de recettes (soit 150 fois moins qu'avatar) mais paradoxalement le film le plus acclamé et le plus récompensé de l'année 2010 avec 75 prix internationaux…
voici quelques-unes des positions qui me font fantasmer à fond et qui, je l'espère, se réaliseront un jour prochain ;O):
– empalé par devant ou par derrière sur un canapé, un lit ou un fauteuil,
– pris par derrière sous la douche,
– en missionnaire au bord d'une table, les jambes relevées à fond sur les épaules du partenaire qui en profitent pour me sucer les orteils,
– embrassé langoureusement avec la langue, les deux mains me caressant les fesses,
– caressé et embrassé, léché et sucé, humecté et lubrifié, bref préparé comme une femme de pied en cap pour une levrette douce et tendre, lente et profonde, langoureuse et surtout longue, très longue, etc., etc.
j'ai tellement d'envies, mais avant tout celles de savoir sucer et de connaître la jouissance par l'anus.
ce que j'ai vu de toi hier me dit bien, même je dois t'avouer que je ne suis pas fan des poils. mais, comme je te l'ai dit, si tu es tendre et doux, que tu es propre et que tu sais me "prendre" (dans les deux sens du terme ;O)), les poils importent peu.
alors que je t'écris ces lignes, je me masturbe en imaginant que tu me fais tout ça. et je jouis… mais en éjaculant. j'aimerais maintenant jouir autrement…
je t'embrasse
ps: la séquence vidéo, c'est moi, il y a longtemps. histoire de te donner une idée de ce que je suis capable de prendre quand je suis bien préparé… ;O) j'espère que tu pourras l'ouvrir…