skyline

Skyline

réal. colin strause, greg strause, scénario liam o'donnell, int. eric balfour, scottie thompson, david zayas. 2010, 93'. 3 pouces.

le synopsis
des gens découvrent avec stupeur de gigantesques vaisseaux extraterrestres stationnant au-dessus de los angeles qui les aspirent par milliers à l'aide de puissantes sources lumineuses. l'humanité est-elle condamnée à disparaître?

l'avis
je sais, j'avais dit qu'il sortait en janvier…


… en suisse romande. mais il est déjà sorti en france (wink wink nudge nudge). j'ai donc rusé et suis allé le voir au complexe gaumont-pathé d'archamps :O).

skyline est un bon vieux film de monstres. enfin, quand je dis "bon", je veux dire "honnête" (meilleur en tout cas que monsters dont le titre était trompeur). car si les créatures sont agressives et les enlèvements massifs (planétaires même, on l'apprendra à la fin), et que côté effets spéciaux, rien à redire – convaincants, efficaces, voire impressionnants dans certains plans -, force est d'admettre que le "stationnement" des gros vaisseaux fait très independance day (tandis que le look des petits vaisseaux fait très matrix) et que la séquence finale, de trop, gâche le plaisir (scénaristique) d'un constat pessimiste plutôt rare au cinéma: la disparition pure et simple de la race humaine. dommage. encore un coup des producteurs qui ont imposé une sorte de happy end ou une ouverture vers une suite éventuelle? espérons que non.

le film pose une question (sous-jacente et jamais explicitée, bien sûr): que se passerait-il si une forme de vie extraterrestre retournait notre curiosité contre nous? une curiosité qui passe avant tout par le regard. "quand il y a un accident quelque part, dit le scénariste liam o'donnell, la première chose que l'on fait est regarder ce qui s'est passé". donc, dans le film, la première chose que font les personnages est regarder cette lumière intense qui arrive sur terre et les hypnotise avant de les aspirer littéralement. vous me direz, la parade est donc de ne pas regarder! ce serait trop simple, car les créatures ont faim (non, je n'en dirai pas plus) et traquent TOUS les humains. alors qu'aucun endroit n'est assez sûr pour se cacher et que les extraterrestres semblent bien plus forts, la fin est, on le comprend vite, inéluctable.

au final, de bonnes scènes d'action, de très vilaines bébêtes qu'on croit avoir déjà vues quelque part et des personnages un peu creux. mais un assez bon moment de cinéma fantastique quand même.

c'est le deuxième long des frères strause, qui avaient commis aliens vs predators – requiem, en 2008, la suite de la suite de la suite de la franchise (inutile et ratée, faut-il le préciser). on remarquera la présence du beau (mais trop rare de ce côté-ci de l'atlantique) et très américain malgré son nom éric balfour, qu'on a vu ici surtout dans des séries télé comme six pieds sous terre, 24 heures chrono, new york section criminelle, monk, saving grace et life on mars. et qui fut fiancé à la bombe irlando-hollando-coréenne moon bloodgood (lune sangbon? mais qu'est-ce que c'est que ce nom à la mords-moi-le…????), la partenaire de sam worthington dans terminator renaissance. les fans de dexter n'auront pas manqué d'apprécier la prestation de david zayas, alias sergent angel batista.

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