chambre 1408

Chambre_1408 réal. mikaël hafstrom, int. john cusack, samuel l. jackson, mary mccormack, tony shalhoub. 104', 2008. 3 pouces

le synopsis
un auteur de romans (cusack), spécialisé dans les lieux hantés, est un homme blessé et cynique qui ne croit ni aux fantômes ni aux esprits d'aucune sorte. jusqu'à ce qu'il découvre la chambre 1408, au dolphin hotel à new york, où se sont produites d'innombrables morts inexpliquées et parfois violentes.

l'avis
thriller fantastique lorgnant sur le psychanalytique, 1408 (en vo) est un petit film assez flippant. non parce qu'il y a des fantômes et des effets, notamment sonores, de film d'horreur, mais bien parce que cette chambre, dont on nous prévient que personne n'y survit plus d'une heure, dont le gérant de l'hôtel fait tout pour dissuader de la prendre, cette chambre qui a été le théâtre de morts abominables, cette chambre est…

… mais n'en disons pas plus, ce serait gâcher le plaisir. (niahahahaha, rire sardonique).

les coulisses
adapté de la nouvelle du même nom (1408, donc) signée stephen king (toujours lui), le film connaît plusieurs fins possibles, celle du livre étant selon mikaël hafstrom peu appropriée au film, et que les dévédéistes découvriront en bonus. en 2004, le cinéaste a été cité à l'oscar du meilleur film étranger pour evil, toujours inédit dans nos contrées. l'année suivante, il a dirigé clive owen, jennifer aniston et vincent cassel dans le bon thriller dérapages. anecdote destinée aux ultra-cinéphiles et qui échappera à 99,9% des spectateurs: la première victime de la chambre 1408 s'appelle grady. vous allez me dire et alors? et alors c'est le nom du prédécesseur de jack torrance (alias jack nicholson) à l'hôtel overlook dans shining. eh oui, clin d'oeil à kubrick…

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