die hard 4.0

Die_hard_40réal. len wiseman, int. bruce willis, justin long, timothy olyphant, maggie q. 2006, 140', 3 pouces.

le synopsis
cette fois, époque oblige, john mclane est confronté au cyber-terrorisme: des hackers voulant renvoyer les états-unis à l'âge de pierre en détruisant le réseau informatique qui contrôle les communications, les transports et l'énergie.

l'avis
après 12 ans d'absence, voici donc la tant attendue 4e aventure de john mclane. et comme dans les précédents épisodes, il se retrouve mêlé à une sale histoire malgré lui ("at the wrong time in the wrong place"). en l'occurrence une technologie ultrasophistiquée à laquelle il va répondre par de bonnes vieilles méthodes de flic old school… bon, la plupart du temps, c'est complètement invraisemblable. que voulez-vous, spectacle oblige. exemple 1, il lance sa voiture à toute berzingue sur un hélico en vol stationnaire, saute en marche, la voiture fait un vol plané pour atterrir sur l'hélico. sacré john, teigneux comme il se doit, avec toujours le petit trait d'humour pour détendre l'atmosphère ("j'avais plus de balles!"). exemple 2, au volant d'un semi-remorque (!), il échappe à un f-35 (un avion de chasse, donc) qui a pour mission de le détruire à coups de roquettes et qui, on ne sait trop pourquoi, le loupe systématiquement (re-!!!). il saute du camion, en faisant exploser simultanément l'avion, atterrit 40 mètres plus bas, non sans avoir fait une chute vertigineuse sur un pan d'autoroute qui traînait par là dans le bon angle, et s'en va comme si de rien n'était. moi je dis chapeau.

à part ça, même si le personnage a "évolué" – il a divorcé, sa fille est grande et lui en veut à mort – ça pète toujours aussi grave tout au long du métrage et les ficelles scénaristiques sont toujours les mêmes (le side-kick-hacker, le conflit personnel (père-fille), une time-line très serrée, des problèmes apparemment insolubles et des méchants apparemment indestructibles) et les répliques toujours écrites sur mesure façon héros pour faire mouche à tous les coups. exemple: lucy mclane (mary elisabeth winstead), à matt farrell (justin long): "commence à chercher tes couilles parce que tu vas en avoir besoin". matt à lucy: "j'ai déjà entendu ça, ça fait juste bizarre de l'entendre de la part de quelqu'un qui a des cheveux!". ok, c'est pas très fin, mais sur le coup, c'est marrant. le pire, c'est que même si on n'y croit pas un seul instant, on marche, ou plutôt on se laisse embarquer. ici pas de message, mais un bon film d'action qui se regarde facilement, histoire d'accompagner le pop corn…

les coulisses
len wiseman a réalisé underworld – evolution, suite de underworld avec kate beckinsale. bruce willis et lui voulaient réaliser un film d'action "à l'ancienne", avec vraies cascades et sans décors créés en images de synthèse. timothy olyphant, cowboy justicier dans la série deadwood, fait un méchant moins crédible que l'excellent alan rickman (le 1er et meilleur de tous) mais bien plus que jeremy irons en marcel, son frère dans le 3e opus. à noter le bon side-kick (adjuvant en français) justin long, dont la filmo est assez peu fournie et peu connue par chez nous (jeepers creepers (2002) et la coccinelle revient (2005) notamment) et la très sublime maggie q (maggie denise quigley de son vrai nom, née à honolulu de père irlando-polonais et de mère vietnamienne) qui dérouille pas mal mclane avant de se faire méchamment dérouiller. elle est apparue dans rush hour 2 en 2003 et mission impossible 3 en 2006…

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