depuis que je me suis réabonné au câble, je redécouvre l'envie et le plaisir de visionner plein de films. ceux qu'on avait loupés ou qu'on avait boudés à l'époque de leur sortie ou qui, à notre avis, ne valaient pas un cinoche ("de toute manière, il passera à la télé"). donc, depuis 2 semaines, j'enregistre, j'enregistre, mais n'ai bien sûr pas le temps de tout voir. quoiqu'il en soit, film de guerre ou d'horreur, séries ou comédie dramatique, courts résumés…
shaun of the dead, comédie dramatique d'edgard wright, avec simon pegg et nick frost, 2005, 99', 3 pouces. shaun est un anglais moyen quasi trentenaire qui fait rien que de glander toute la sainte journée avec son pote dans son pub préféré… au grand désespoir de sa petite amie. mais une armée de morts-vivants fraîchement (si j'ose dire) débarquée en ville va l'obliger à prendre ses responsabilités et à devenir… un homme! excellente comédie, bourrée d'idées de mise en scène et d'humour à froid, tournée visiblement avec assez peu de moyens dans une londres que toutes celles et tous ceux qui ont passé du temps là-bas, pour du baby-sitting ou des études (ou les deux), reconnaîtront avec tendresse. si vous aimez le genre, that is…
jarhead, la fin de l'innocence, film de guerre de sam mendes, avec jake gyllenhaal et peter sarsgaard, 2005, 123', 3 pouces. jarhead" ("tête de jarre", à cause de leur coupe de cheveux) est le surnom que se donnent les marines américains. adapté du roman éponyme, le film relate l'histoire d'anthony swofford (l'auteur du livre), envoyé pour son 20e anniversaire dans le désert saoudien, peu après que la guerre du golfe a éclaté. entraînés, prêts à tout, les marines vont découvrir que l'attente est pire que la guerre. surtout quand les avions de chasse grilleront la politesse à des snipers surentraînés et retireront toute la gloire de frappes éclair décisives. très bon film de sam mendes à qui l'on doit l'excellent american beauty.
la crypte, thriller de bruce hunt, avec cole hauser et lena headey, 2005, 97', 2 pouces. 1930, des hommes armés pénètrent dans une abbaye du 13e siècle, au fin fond de la roumanie. mais ils sont ensevelis sous un éboulement de terrain. l'endroit abrite un labyrinthe de grottes souterraines et partiellement immergées qu'un groupe de scientifiques, de nos jours, décide d'explorer… sans savoir ce qu'elles recèlent vraiment. moins claustro que the descent (quoique…), la crypte est cependant plus captivant (avis perso, bien sûr) et plus "malin". probablement à cause du fait que les monstres sont mieux réalisés. merci patrick tatopoulos, à qui l'on doit les plus belles créatures du cinéma fantastique de ces 10 dernières années: godzilla, silent hill, underworld, pitch black (ou apparaissait déjà cole hauser) et resident evil, excusez du peu…
angel-a, comédie dramatique de luc besson, avec jamel debbouze et rie rasmussen. 2005, 90', 2 pouces. andré est un vrai paumé. accablé de dettes, poursuivi de toutes parts par des malfrats qui aimeraient bien le nourrir de pissenlits par la racine, n'ayant aucune confiance en lui, il décide de mettre fin à ses jours en sautant du pont alexandre iii. mais voilà, son ange gardien passe par là. histoire morale à souhait, scénario convenu, noir et blanc esthétisant masquant mal des personnages trop taillés à la serpe pour être pris au sérieux, je trouve (avis perso, naturellement, et sans être spécialement pro-besson) que le film se révèle être au final une assez bonne surprise, contrairement à l'unanime descente en flamme de la critique lors de sa sortie…
baby blood, film d'horreur d'alain robak, avec emmanuelle escourrou et christian sinniger. 1989, 89', 1 pouce. jeune maitresse du directeur d'un cirque itinérant, yanka s'ennuie et attend qu'il se passe quelque chose dans sa vie. un soir, une sorte de gros ver de terre alien (LOL) s'insinue dans sa roulotte et… dans son ventre. peu après, elle tombe enceinte d'un petit être très exigeant qui lui parle et l'oblige à tuer pour se nourrir de sang! voilà un film qui avait fait un peu de bruit (car les films gore français n'étaient pas légion à l'époque) et que j'avais très envie de voir à sa sortie. c'est à présent chose faite, 17 ans plus tard… et je m'aperçois à quel point j'ai évolué dans mes goûts! filmé avec peu de moyens et beaucoup de ketchup, on notera l'apparition (et la disparition violente) d'alain chabat (LOL) et la présence un peu énervante d'emmanuelle escourrou dont la plastique généreuse ne compense pas le jeu exécrable…