john wick 2

réal. chad stahelski, scénario derek kolstad, int. keanu reeves, common, ricardo scarmacio, ruby rose, ian mcshane, lance reddick, laurence fishburne, claudia gerini. 2017, 122′. 3 pouces

le synopsis
john wick (reeves) est forcé de sortir de sa retraite par d’antonio (scarmacio), un ex-collègue qui lui demande de…

… tuer sa soeur (gerini) pour prendre sa place au conseil de la confrérie des tueurs et contrôler new york. wick n’a pas le choix, il exécute le contrat mais ses ennuis ne se terminent pas pour autant…

l’avis
assumé, décomplexé, décérébré, voilà que le tueur à gages le plus impitoyable du cinéma contemporain est de retour. l’homme qui dégomme plus vite qu’il ne pense ne désire cependant qu’une seule chose: qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse prendre sa retraite. mais non, il y a toujours quelqu’un (un inconscient) pour marcher sur ses plates-bandes ou lui écraser les arpions. et c’est parti pour le jeu de massacre à coups de grandes giclées (de sang) façon jeu vidéo. il a beau se prendre des torgnoles ou des bastos dans le buffet, le gars se relève et se débarrasse de ses adversaires pourtant très nombreux et très entraînés. l’une des affiches du film (voir plus haut) est à ce titre très parlante.

pas subtil pour un rond, pas intimiste pour un sou, le film est, précisément pour ces deux raisons, assez jouissif car défoulant. souvenirs souvenirs, il est loin le temps où on dézinguait du zombie dans les arcades. john wick nous rendrait-il nostalgique? naaan, dit-il en écrasant une larme. reeves, qui n’a jamais été très bon acteur, est pourtant parfait dans ce rôle de machine à tuer, que les plus vicelards des tous les caïds et que tous les hommes de main les plus lourdement armés craignent et redoutent comme la mort elle-même. et ils ont raison.

la fin appelle un troisième volet comme le nez au milieu du visage, si je puis me permettre cette association incongrue.

à voir si réfléchir vous ennuie par cette chaleur…

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