quand vient la nuit

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réal. michael r. roskam, scénario dennis lehane, int. tom hardy, noomia rapace, james gandolfini, mathias schoenaerts, john ortiz. 2014, 104′. 3 pouces

le synopsis
bob saginowski (hardy) est un barman solitaire et taciturne. avec son cousin marv (gandolfini), il tient un bar à brooklyn et assiste au…

… trafic de blanchiment d’argent dont les bars de la ville sont les théâtres pas forcément consentants. un soir, le braquage raté de son bar fit remonter à la surface de vieilles histoires…

l’avis
quand vient la nuit – the drop en v.o. – est de ces films où l’on s’attend à chaque plan à voir la violence exploser sous un calme apparent. et qui est paradoxalement d’autant plus efficace/choquante qu’on ne l’attendait plus. et cette violence – le plus souvent des exécutions -, est toujours d’une brutalité inouïe car assortie de scènes de torture. mise en scène tranquille, personnages apparemment sans histoires mais qui sont tous hantés par des shadow stories (à commencer par sagisnowski), le film instille une atmosphère malsaine et réaliste, dans la grande tradition des films de genre, sans toutefois parvenir à se hisser au rang de classique par manque d’envergure, de souffle épique ou simplement d’histoire inoubliable.

qui croirait que derrière le visage lisse et le physique de jeune premier de tom hardy se cacherait le personnage de bane, le méchant du dernier dark knight, de chistopher nolanjames gandolfini, mort à rome, alors qu’il était en vacances en famille, peu après le tournage d’une crise cardiaque, retrouve ici un univers qu’il connaît bien – le milieu de la mafia et ses sbires sordides – puisque c’est ce même univers qui la fait connaître du monde entier au travers de son rôle de tony soprano dans la série culte éponyme. à noter la présence du belge mathias schoenaerts, découvert par jacques audiard dans de rouille et d’os, dans le rôle d’un minable qui se fait passer pour un caïd, et qui est loin de démériter, tenant la dragée haute à tom hardy, qui n’est plus le pemier venu. m’est avis qu’il ira loin, le ptit gars.

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