dawn of the planet of the apes

dawn of the planet of the apes

réal matt reeves, scénario rick jaffa, amanda silver, mark bomback, int. andy serkis, jason clarke, gary oldman, keri russell, toby kebbell, kodi smit-mcphee, judy greer, jocko sims, kirk acevedo. 2014, 131′. 3,5 pouces

le synopsis
voici 10 ans que le virus baptisé « grippe simienne » s’est répandu de par le monde, anéantissant pratiquement l’humanité. entre-temps, …

… les singes, toujours menés par césar (serkis), ont gagné en nombre et en organisation. des humains immunisés contre le virus ont survécu du côté de san francisco où tout a commencé. les deux communautés vivent pratiquement l’une à côté de l’autre sans le savoir. jusqu’au jour où…

l’avis
malin, le scénario prend bien garde à ne pas être manichéen. si bien qu’il y a, de part et d’autre, des individus pacifiques et des individus belliqueux, des hommes (notamment un) qui n’aspirent qu’à vivre en paix avec les singes, et des singes (notamment un) prêts à en découdre avec les hommes. et malgré les efforts respectifs de césar et de malcolm (clarke), l’affrontement du titre français est inévitable. un scénario doublement malin puisque, avant d’avoir lieu entre les deux espèces, cet affrontement se déroule au sein des deux communautés.

l’histoire part donc 10 ans après les événements du précédent volet et tourne autour du thème de la confiance entre deux communautés que tout sépare, une confiance très fragile que des éléments perturbateurs auront tôt fait de mettre à mal.

plus évocateur que le titre français, qui ne parle que d’un fait précis – l’affrontement des deux camps -, le titre anglais laisse entrevoir l’évolution que l’on connaît: le début de la fin pour l’humanité, c’est-à-dire de son asservissement par les singes.

à la fin, spectaculaire, du film de franklin j. schaffner avec charlton heston (1968), on comprenait que l’homme avait détruit la planète par la bombe atomique. était-ce pour se débarrasser des singes ou était-ce au contraire ce qui avait permis aux singes, l’espèce humaine ayant été anéantie, de prendre le pouvoir? je penche pour la seconde option, mais la version 2014 prend le chemin de la première (même si je doute que les scénaristes l’emprunteront dans le troisième volet). à suivre donc.

dawn of the planet of the apes est à voir pour le regard neuf – comment tout a commencé – qu’il jette sur la saga…

brèves de coulisses…
si les singes sont numériques depuis 2011 et le reboot de la saga, leur réalisme est dû d’une part aux progrès de la technologie de motion capture, mais aussi et surtout à l’interprétation des acteurs qui se cachent derrière les personnages numériques. à commencer par andy serkis, dont on sait qu’il a « interprété » de nombreux personnages numériques depuis les trois volets du seigneur des anneaux (gollum, c’était lui), tels que le capitaine haddock dans le tintin de steven spielberg ou le king kong de peter jackson. spécialiste de ce genre de performance, il mériterait amplement un oscar, à ce qu’on dit, au même titre que des acteurs « visibles » à l’écran. à suivre donc lors de la prochaine cérémonie…

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