réal. michael bay, int. shia labeouf, megan fox. 2007, 144'. 3 pouces (pour les effets spéciaux)
le synopsis
une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extraterrestres: les autobots et les cruels decepticons. son enjeu: la maîtrise de l'univers… dans les premières années du 21ème siècle, le conflit s'étend à la terre, et le jeune sam witwicky devient, à son insu, l'ultime espoir de l'humanité. semblable à des milliers d'adolescents, sam ne connaît que les soucis de son âge: le lycée, les amis, les filles. or un jour, son père lui offre sa première voiture…
l'avis
j'ai honte. j'ai honte car pendant la projection, j'ai très tôt été atteint par un coup de barre monstrueux. malgré tout et bien que luttant perpétuellement contre cette attaque très agressive de paupières, j'ai quand même pu voir certaines transformations de voitures et de camions en robots, ainsi que l'intervention de l'armée. car il faut dire qu'un certain cinéma américain, qui est davantage un instrument de propagande qu'une machine à rêves, est passé maître dans l'art de louer la toute-puissance des états-unis, en la faisant gober à grands coups de pop-corn et de coca-cola. mais ça, ce n'est pas nouveau. ce qui l'est un peu plus, c'est l'efficacité des transformations et l'humanité des mouvements (merci matrix, notamment) de ces robots extraterrestres directement adaptés d'un dessin animé des années 1980. étant bien en peine de vous dire quoi que ce soit sur l'histoire, j'accorde à transformers le bénéfice du doute et lui octroie un (sans doute trop) généreux 3 pouces (mais principalement pour les effets spéciaux irréprochables). si vous l'avez vu (en entier), n'hésitez pas à compléter (voire à corriger) cet avis…
les coulisses
transfomers est la seconde adaptation sur grand écran (et la 1ère en images réelles) des très populaires jouets du même nom, lancés conjointement en 1984 sur les marchés américain (par la marque hasbro) et japonais (par la marque takara). inspirés des jouets japonais diaclone, apparus quatre ans auparavant, les transformers sont des robots qui se métamorphosent en véhicules. le succès est immense et donnera naissance notamment à une bd marvel, une série télévisée, des jeux vidéo et un film d'animation. michael bay est réputé pour être LE réalisateur des blockbusters à l'américaine (ce qui ne signifie pas que ses films sont bons): bad boys (1995), the rock (1996), armageddon (1998), pearl harbor (2001), bad boys 2 (2003), the island (2005)… ce californien né en 1965 a commencé par la réalisation de clips musicaux puis s'est rapidement tourné vers la publicité. son premier long-métrage (bad boys) remporte un succès tel que bay est propulsé dans les hautes sphères des metteurs en scène les plus rentables. il ne cesse d'enchaîner les succès, portée par sa collaboration plus que fructueuse avec le producteur jerry bruckheimer. le rôle principal de transformers a été confié à un "inconnu qui monte", shia la beouf, né en 1986 également en californie. on pourrait se dire qu'avec un nom pareil, personne ne percerait (quand il a appris ce à quoi son nom faisait penser en français, l'intéressé lui-même est tombé des nues). mais que nenni! ce clone de lorant deutsch connaît cette année une sorte de consécration avec des rôles de plus en plus en vue. après avoir débuté dans charlie's angels – les anges se déchaînent (2003), i, robot (2004) et constantine (2005), le voilà qui explose dans transformers et paranoiak (2007). il figure déjà au générique du très attendu indiana jones 4 en 2008.