casino royale

Casino_royale_2

 

 

 

 

 

réal. martin campbell, d’après le premier roman de ian fleming, int. daniel craig, eva green, judi dench, giancarlo giannini, mads mikkelsen, caterina murino. 2006, 138′. 3 pouces

le synopsis
agent du mi-6 (services secrets britanniques chargés des affaires internationales), james bond gagne rapidement ses galons de double zéro après deux missions réussies. sur la piste d’une organisation terroriste qui opère dans le monde entier, il est amené à participer à un marathon de poker se tenant au casino royale…

… au monténégro, contre le chiffre, banquier de l’organisation, qui spécule sur les énormes gains qu’il pourrait empocher pour financer ses actions. james bond va devoir le battre pour détruire son groupe.

l’avis
moi, je vous le dis tout de go: j’ai bien aimé ce nouvel opus. le retour aux premières armes d’un jeune agent impitoyable se révèle être parfaitement jubilatoire. en vrac, il est beau (les dames, mais pas seulement, apprécieront sa plastique parfaite et sa gueule pas si parfaite de mauvais garçon… personnellement j’ai adoré sa démarche déterminée et volontairement « non élégante »), violent (quand il se bat, c’est pas du chiqué), fit (quand il court, c’est pas du chiqué), amoché (quand il l’est, c’est pas… bon d’accord), torturé (c’est devenu un passage obligé depuis le dernier pierce brosnan, et je vous jure qu’on a mal pour lui), amoureux (c’est là que le bât blesse, mais nous y reviendrons), impertinent jusqu’à désobéir à sa hiérarchie pour mener à bien ses investigations. à ce propos, judi dench est toujours aussi parfaite dans le rôle de m, avec cette fois une touche de maternalisme dans sa relation avec le jeune bond. même si on ne peut s’empêcher d’être gêné par un anachronisme auquel on s’habitue finalement assez vite: la « vieille » m, qui ne change pas d’un épisode à l’autre, et un james bond en début de carrière. n’aura-t-elle pas dû être plus jeune elle aussi? bref.

et puis il y a le « cas » eva green, qui interprète vesper lynd, représentante du trésor britannique qui fournit les fonds permettant à bond de participer au marathon de poker contre le chiffre. james bond girl atypique: intelligente (très), sculpturale (pas du tout), maigrelette (en fait), jeune (trop, c’est flagrant dans la scène de la salle de bains, où elle apparaît sans maquillage), crédible (pas vraiment). enfin je trouve. dès lors, on a du mal à croire que ce james bond-là tombe amoureux fou de cette fille-là au point de donner sa dem à m et de renoncer à sa carrière naissante pour couler des jours heureux avec elle (même si, en fait, ça ne va pas se passer comme ça, mais chuuuut). pourquoi ne pas avoir donné ce rôle à la sublimissime caterina murino, interprétant solange, la compagne d’un terroriste, et qui disparaît bien trop vite pour avoir approché le beau james? parce qu’une femme belle à tomber n’eût pas été crédible dans le rôle d’une femme intelligente? vous n’êtes pas sérieux… au final, casino royale est un divertissement de très bonne facture. à voir de toute façon…

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