réal. guillaume canet, adapté d’un roman de harlan coben, int. françois cluzet, marie-josée croze, 2006, 150′. 3 pouces.
le synopsis
margot (croze) et alexandre (cluzet) sont amis d’enfance et… mari et femme. un jour, alors qu’ils retournent sur le lac de leur enfance, témoin de leurs amours naissantes, margot se fait enlever et alexandre assommer. elle est retrouvée morte quelques jours plus tard, atrocement…
… mutilée. tandis qu’alexandre est encore à l’hôpital, dans le coma, son père (dussolier parfait, comme d’habitude), capitaine de la gendarmerie du coin, identifie le corps. huit ans plus tard, alexandre n’a toujours pas fait le deuil de la perte de sa femme. un jour, il reçoit un mail contenant une séquence vidéo…
ce film au suspense haletant et aux rebondissements bien amenés est parfaitement maîtrisé par un guillaume canet dont ce n’est pourtant que le deuxième film (le premier, mon idole, était déjà très bien). à la demande du réalisateur, harlan coben himself fait une très courte apparition dans la scène de la gare. on est étonné par le nombre de grands comédiens auquel canet a fait appel: nathalie baye et kristin scott-thomas (toujours aussi renversantes), jean rochefort à contre-emploi, françois berléand… lui-même s’est d’ailleurs octroyé un petit rôle (petit par la présence à l’écran mais tout à fait central dans l’histoire). canet a déclaré qu’il a dû batailler ferme pour obtenir les droits d’adaptation du livre à l’écran. mais quand on sait que c’est europacorp, la société de production fondée par luc besson, qui est derrière…
au final, ne le dis à personne est un bon thriller qui fait sans problème avaler la pilule de ses 150′. alors dites-le à tout le monde (je sais, elle était facile, celle-là)…